Burning (Lee Chang-dong, 2018)

Publié le 7 Avril 2021

Jongsu est un jeune homme réservé, aspirant écrivain sans emploi, qui habite dans la ferme de ses parents absents. Il croise par hasard Haemi, une jeune femme qui habitait le même village que lui, et iels passent du temps ensemble jusqu'à ce qu'Haemi décide d'aller voir les bushmen en Afrique Noire. À son retour, elle est accompagnée de Ben, un jeune homme riche, beau, élégant, plein d'assurance, à la déception jalouse de Jongsu.
Le film bascule quand Haemi disparaît sans donner de nouvelles. Jongsu se demande si l'assurance de Ben ne cacherai pas quelque chose.

C'est un beau film, qui prend son temps. Ce n'est pas toujours évident de savoir où il va, d'autant plus que Jongsu, le personnage principal, est quasiment muet durant tout le film. Il a l'air un peu vide, c'est comme s'il cherchait à se remplir de la présence d'Haemi, et ensuite avec son obsession autour de Ben. Au final, on sait assez peu de choses de lui, de nombreuses questions restent en suspens. J'ai revu Parasite il y a quelques jours, et les deux façons de construire le récit sont vraiment à l'opposé : autant Bong Joon-ho est précis et maintient une tension narrative dans son récit, autant Lee Chang-dong travaille plus d'une façon pointilliste.
Sa façon de filmer est assez douce et délicate, jouant sur les lumières, les flous, les différents plans.

Rédigé par Vincent Sorel

Publié dans #cinéma, #Corée

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