Publié le 30 Janvier 2017
Benjamin Button (Brad Pitt) est né en 1918, dans un corps âgé de plus de 90 ans : arthritique, sourd, avec de la cataracte... Plus le temps passe, plus il grandit et plus il rajeunit. Abandonné par son père à sa naissance, il est élevé par une domestique Noire travaillant dans un hospice pour personnes âgées (clin d'œil). Il rencontre Daisy (Cate Blanchett – enfin elle jouera Daisy adulte), 6 ans, et tombe amoureux d'elle – alors que lui en a 12 et en paraît 80. Il vivra sa vie, partira travailler sur un remorqueur, vivra en Inde, aura une histoire d'amour avec Daisy...
La bande annonce de ce film ne m'avait à l'époque pas du tout attiré. J'ai vu il y a quelque temps que c'était un film de Fincher, je me suis dit que ça ne pouvait donc pas être totalement mauvais. Effectivement, ce n'est pas un film raté, mais ce n'est pas terrible non plus. C'est un gros mélo lent et un peu mou, guidé par une voix off continue et lourde (mais j'ai déjà noté à plusieurs reprises ma méfiance envers la voix off). L'histoire est jolie, je voix très bien où elle voudrait m'emmener, pourtant ça ne marche pas vraiment. Je n'ai jamais été touché dans ce film, trop lisse et artificiel pour être émouvant. Et surtout, il n'y avait pas de quoi étirer ce film sur presque 3 heures (!) Brad Pitt est semblable à lui-même dans beaucoup de drames récents, c'est-à-dire qu'il joue avec un balai dans le cul.
Au-delà de ça, il y a un jeu sur différentes lignes narratives qui se superposent – l'histoire de la pendule de je ne sais plus quelle gare, l'histoire de ce type qui a été frappé 7 fois par la foudre, et la vie de Benjamin Button racontée par sa voix et par celle de Daisy sur son lit de mort. Ils n'en font rien, certes, c'est là pour faire joli, mais c'est le genre de détail que j'aime bien.