L'intrigue se passe dans un pays plus ou moins germanique mâtiné de steampunk. De gros vaisseaux fumants larguent des bombes, des locomotives à vapeur crachent une énorme fumée noire, de petits avions ailés zèbrent le ciel, et le gros château bringuebalant du magicien Hauru promène sa haute carcasse sur les montagnes environnantes. Sophie, modeste modiste, tombe par hasard sur Hauru, qu'on dirait sorti tout droit d'un Final Fantaisy, qui l'emmène avec elle pour échapper à de gros monstres noirs et mous. Le soir même, la sorcière des Landes, jalouse, jette un maléfice à Sophie, qui prend l'apparence d'une grand-mère courbée par les années.
Sophie va partir dans les montagnes pour essayer de retrouver Hauru, afin qu'il la libère du sortilège. Sur le chemin elle rencontrera un grand nombre de créatures magiques et de puissants sorciers, et se retrouvera au centre d'une guerre et d'affrontements entre magiciens.
Il y a beaucoup de choses dans ce film : l'univers steampunk, de la magie, des créatures qu'on pourrait associer à des Yokai, de l'amour, de l'amitié... Pourtant tout cela reste cohérent et dresse un univers riche et joyeusement complexe. On retrouve ce qui caractérise beaucoup de films de Myazaki : des personnages fort, notamment les personnages féminins, des conflits internes, de la magie, une opposition entre des forces naturelles et la folie des hommes... Et puis c'est beau ! Le décors sont superbes, l'animation est magnifique et inventive... Ce n'est peut-être pas le plus puissant de ses films, mais ça reste vraiment très bon.