Publié le 17 Juillet 2022

Sam Bell (Sam Rockwell) est le seul employé d'une base lunaire, chargé de collecter de l'hélium qui pourra servir de carburant sur Terre. Il est accompagné de GERTY, une copie ratée de HAL de 2001. Ça fait trois ans que Sam est seul sur la base, le temps est long.
Alors qu'il fait une sortie pour collecter l'hélium, il a une hallucination, et paf, accident. Quand il se réveille, est-il toujours le même ?

C'était vraiment pas terrible. Le début est un peu laborieux, l'intérêt se réveille quand ils sont deux Sam Bell dans la station, et qu'il est question de clones. Pour autant, le film est long et laborieux, souvent confus. On ne voit pas trop où on veut en venir, on passe plus de temps à essayer de comprendre le comment du pourquoi qu'à être surpris par ce qui se passe. Et il y a beaucoup trop d'éléments complètement idiots (pourquoi l'IA est-elle si nulle ? Pourquoi juste un type sur la station ? Pourquoi pas tout automatiser ? Pourquoi des clones ?) pour que ce soit un film à recommander.

Voir les commentaires

Publié le 16 Juillet 2022

Pour faire face à la surpopulation, une politique stricte de l'enfant unique est mise en place. Il y a pourtant quelques failles dans la raquette : des sextuplés naissent, élevées en cachette par leur grand-père (Willem Dafoe). Elles se cachent sous le nom de Karen Settman, rôle pris à tour de rôle par chacune des sept sœurs, autant que de jours de la semaine (Noomi Rapace joue les sept rôles). La disparition de Lundi va bousculer leur vie.

C'est un film au pitch intrigant, qui se révèle plutôt convenu et un peu décevant. Ce n'est pas un film désagréable, les acteurs et actrices sont très bien, la réalisation efficace, les effets spéciaux très réussis.
Le principal problème, pour moi, c'est que les personnages manquent d'épaisseur et de profondeur, à commencer par les sept sœurs. Elles ne se distinguent que par leur look, et ne donnent pas l'impression d'être des personnages à proprement parler. Ce schématisme se retrouve sur les autres personnages : les méchants sont très méchants, les gentils sont gentils, il n'y a pas de personnage secondaire. Et dans le même ordre d'idée, le récit, bien que plutôt bien mené (malgré quelques ellipses bien pratiques et des passages un peu confus), n'offre aucune surprise à qui a déjà vu des films de science-fiction (et ça fait quand même un sacré paquet de monde). C'est un survival movie avec un dénouement prévisible.

Et pour finir, O. s'est interrogée sur le sens de la fin du film (attention je vais spoiler) : avec la fin de la politique de l'enfant unique, les maternités semblent être pleines de bébés… Mais le monde n'était-il pas en train de crouler sous le nombre ? Tous ces problèmes ont-ils été résolus, ou le film n'est-il pas en train de regarder ailleurs pendant que la maison brûle ?
Et puis, plus dérangeant, cette film peut être perçu comme une charge contre l'IVG, louant le devoir de faire des bébés coûte que coûte. Je doute que ce soit l'intention, mais c'est quand même particulièrement gênant.

Voir les commentaires