Publié le 20 Février 2018
Dans la Russie du XIXe, Oloukine est un explorateur qui cherche à atteindre le pôle Nord. Mais sa dernière expédition est un échec, et le bateau disparaît mystérieusement
Persuadée que les recherches n'ont pas été effectuées au bon en droit, son intrépide petite fille veut qu'une nouvelle expédition se monte pour retrouver son grand-père chéri. Face à l'incompréhension de ses parents, issus de l'aristocratie de Saint-Pétersbourg, elle décide de s'enfuir pour aller monter cette expédition elle-même.
Et c'est un très beau film d'animation, sensible et touchant, avec une héroïne qui n'a pas froid aux yeux et qui tient tête à tout un groupe d'hommes, les marins avec lesquels elle part en expédition (et il n'y a même pas besoin d'une histoire d'amour pour qu'elle existe).
On y retrouve cette fameuse construction de film d'animation « voyage initiatique qui permet de résoudre un conflit familial » (voir ici), ce qui me surprend un peu parce que je pensais naïvement que c'était une construction qui n'appartenait qu'aux films hollywoodiens, voire disneyiens (mais cette construction n'est qu'un socle, ce qui compte c'est ce qu'on en fait : on peut en faire de la merde, comme dans Frère des Ours, ou des trucs biens, comme dans Coco ou ici).
Et surtout, c'est si beau ! Les décors, les ambiances lumineuses et colorées, chaque séquence, chaque plan est délicieusement soigné, c'est un vrai régal.