Frère des ours (Robert Walker et Aaron Blaise/Disney, 2003)

Publié le 30 Janvier 2018

Dans la tribu, chaque adolescent reçoit un totem qui symbolise sa qualité première selon les esprits, grâce à laquelle il pourra devenir un homme, un vrai. Kenaï reçoit l'ours de l'amour et c'est trop la honte parce que l'amour c'est pour les filles.
Bref, il va se retrouver transformé en ours et il apprendra que l'amour c'est pas si nul.

J'ai presque honte de faire ce pitch. Disons-le tout de suite, c'est très mauvais. C'est sexiste, viriliste, il n'y a QU'UN SEUL personnage féminin, il y a plein de side-kick rigolos pas drôles, c'est hyper prévisible, la fin est nulle et il y a des chansons de Phil Collins.
La seule raison pour laquelle je parle de ce film c'est que c'est encore la même histoire dans plein d'autres Disney (voir Coco) : un personnage qui fait un voyage initiatique pour lui permettre de se réconcilier avec lui-même et avec ce qu'attend de lui sa famille. Sauf que Coco c'est bien et que Frère des Ours c'est nul.

Rédigé par Vincent Sorel

Publié dans #cinéma, #animation, #Cliché du conflit familial-voyage initiatique

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