Mary et la Fleur de la sorcière (Hiromasa Yonebayashi, 2017)

Publié le 1 Mars 2019

Mary s'ennuie dans le manoir de sa grande tante. Elle découvre, guidée par un chat noir aux yeux d'émeraudes, de rarissimes « fleurs de la sorcière » qui lui permettent, l'espace d'une nuit, d'avoir des pouvoirs de sorcière, d'entrer à l'école de magie, et plus ou moins de sauver le monde.

Et c'est un beau film réalisé par le studio Ponoc, d'anciens de chez Ghibli, et ça se voit : il emprunte évidemment à Kiki la petite sorcière, mais aussi à Mononoke, à Totoro, à Chihiro, au Château ambulant (et à Harry Potter aussi évidemment)… Bref, c'est tout l'imaginaire de Miyazaki qu'on retrouve dans le film, mais les ingrédients sont suffisamment intelligemment remixés pour que ça ne ressemble pas à un plat froid. Et ils n'ont pas oublié ce qui fait qu'on aime les films de Miyazaki : des personnages féminins forts et qui portent quasiment toute l'action (c'est la fille qui sauve le garçon, tout de même), des décors magnifiques, un soin apporté aux détails et à l'évocation du quotidien. Bref, pas un chef d'œuvre mais un bon film à conseiller.

Rédigé par Vincent Sorel

Publié dans #animation, #féminisme, #Japon

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