Moonlight (Barry Jenkins, 2016)

Publié le 1 Mars 2019

Centré autour du personnage de Tirone, le film se divise en trois parties qui concernent trois âge : l'enfance, l'adolescence, l'âge adulte. Il raconte le destin d'un enfant noir qui découvre son homosexualité, qui grandit avec une mère célibataire junkie et trouve une figure paternelle chez Juan (Mahershala Ali), un dealer.

Et c'est un film magnifique, dont mon résumé peine évidemment à rendre la richesse et la subtilité. Les personnages sont riches et complexes, tout en nuances. Barry Jenkins filme avec une caméra (dont j'ignore le nom) qui créée beaucoup de reflets ; alors que d'habitude j'ai du mal avec le côté « caméra qui se voit » (genre caméra au poing et shaky cam1), ici j'ai juste trouvé ça superbe, parce que c'est l'évidence : la photo est sublime, les couleurs riches, les cadres soignés, la lumière parfaite. Les acteurs sont tous impressionnants de justesse, l'histoire est simple, violente, belle et touchante… Ai-je besoin d'en rajouter ?

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1. Tiens, un chouette article sur le sujet.

Rédigé par Vincent Sorel

Publié dans #cinéma, #États-Unis

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