Barbie (Margot Robbie, très bien) est super heureuse dans le monde de Barbie, jusqu'au jour où elle ne l'est plus. Pour que tout rentre dans l'ordre, elle doit aller dans le monde réel, trouver celle qui joue avec elle et comprendre pourquoi elle est triste. Sauf que Ken (Ryan Gosling qui s'amuse beaucoup) s'invite à la fête, et qu'il fait une découverte qui va changer sa vie : le patriarcat.
Sur mes réseaux sociaux, les féministes ont l'air de se diviser en deux camps : celles qui sont ravies que le film véhicule des idées et concepts féministes au grand public, et celles qui crient au feminism-washing.
Je penche plutôt pour la deuxième option. J'ai trouvé le film long et un peu lent, avec des effets narratifs appuyés et souvent previsibles. Il y a quelques bons gags, la plupart du temps portés par Ken/Ryan Gosling, le personnage qui porte toute la comédie, ainsi qu'une partie de l'intrigue (c'est d'ailleurs un peu gênant que le récit repose principalement sur l'homme). Quelques discours sur la condition féminine et les injonctions viennent ponctuer tout ça, c'est super mais ça ne casse pas trois pattes à un canard. Ce n'est pas raté, mais on s'ennuie un peu, et c'est gênant que tout ce discours serve à vendre Mattel et Barbie, qui sont loin d'être des icônes positives.