Publié le 6 Mai 2024

Après Seul au monde (2000), je retrouve Robert Zemeckis et Tom Hanks. Est-ce qu'il y a encore vraiment quelque chose à dire sur ce film ? C'est beau et triste, élégamment mis en scène, Tom Hanks et Robin Wright sont super, les autres acteur·ices aussi d'ailleurs.

Voir les commentaires

Rédigé par Vincent Sorel

Publié dans #cinéma, #États-Unis

Publié le 5 Mai 2024

Chuck (Tom Hanks) est un manager zélé de FedEx, qui parcourt le monde pour apprendre les bonnes méthodes au employés du groupe de transport. Entre Noël et le Nouvel an, il part en urgence à l'autre bout du monde, laissant derrière lui sa compagne Kelly (Helen Hunt). Sauf que l'avion se retrouve au milieu d'une grosse tempête et qu'il se crashe. Chuck, seul survivant, se retrouve sur une petite île perdue au milieu du Pacifique.

Et c'est évidemment un bon film. Le cauchemar de Chuck est très bien incarné par Tom Hanks, son épopée est tragique et terrifiante, le retour sur la terre ferme est tout aussi poignant.
C'est filmé avec beaucoup de soin et d'élégance ; la séquence du crash, assez longue, est particulièrement impressionnante. Les cadres sont bien pensés, il y a quelques (courts) plans séquences habiles comme chez Spielberg, et comme on en trouve dans d'autres films de Zemeckis (je pense en particulier à Contact). Plus le temps passe, plus je me dis que ce type est un réalisateur intéressant, qui mérite probablement un plus grand intérêt.
On peut regretter le nombre de placements de produits, reflet d'une certaine époque : FedEx et le ballon Wilson évidemment, mais pas que. De la même façon, il y a au début du film une vision de l'entreprise, de la productivité, du respect de la marque FedEx un peu puante – mais en même temps c'est intéressant, parce que ça fait de Chuck un pauvre type, ce qui rend plus fort l'attachement que l'on développe au cours du film.

Voir les commentaires

Rédigé par Vincent Sorel

Publié dans #cinéma, #États-Unis

Publié le 3 Mai 2024

C'est l'histoire de Hank (Paul Dano), un naufragé sur une île déserte désespéré, qui rencontre Manny, un cadavre pétomane et amnésique (Daniel Radcliffe). En essayant d'apprendre ce qu'est la vie au cadavre, Hank explore sa propre existence.

C'est difficile de ne pas penser à Quentin Dupieux devant ce film. Certes, les façons de filmer sont différentes : il n'y a pas le travail de stylisation de la photo qu'affectionne le Français, la caméra des Daniels est plus mobile, leur filmage plus organique voire baroque. Mais le pitch pourrait être du Dupieux, la conduite du récit y ressemble. Il y a le même défaut dans la difficulté à boucler le récit : alors que Swiss Army Man n'est pas très long, il patine un peu vers la fin.
Mais je ne pouvais pas oublier que je regardais le premier film des réalisateurs de l'incroyable Everything Everywhere All at Once. Dur de ne pas faire de parallèles entre les deux films : un goût pour les blagues de fesses, une difficulté à boucler une histoire, une façon d'amener de vraies émotions avec un point de départ complètement con (Dupieux ne va pas sur le terrain de l'émotion, c'est peut-être un manque)… Je crois que j'aurais aimé Swiss Army Man si je l'avais vu à sa sortie, mais le visionnage prend une autre profondeur sachant ce qu'ils ont fait par la suite.

Voir les commentaires

Publié le 2 Mai 2024

En 1966, alors que la vague rock déferle sur le Royaume-Uni, la BBC n'accepte d'en diffuser que 45 minutes par semaines. Pour palier ce manque, plusieurs radios pirates s'installent sur des bateaux au large des côtes britanniques pour diffuser du rock et de la pop. Alors que le gouvernement réfléchit à la meilleure façon de lutter contre ces barbares, un jeune homme débarque sur le plus fameux de ces bateaux et intègre la drôle de bande qui l'habite.

C'est un film drôle, touchant, un feel-good movie porté par des super acteurs (ouais, très peu de femmes à bord, j'imagine que ça reflète bien l'ambiance sexiste de l'époque) et surtout avec une super bande originale. Que demander de plus ?
La réalisation de Richard Curtis (qui a coécrit Le Journal de Bridget Jones) malgré quelques scènes où la caméra au poing est vraiment trop présente pour être honnête, est plutôt simple et efficace, alors que ça a pas dû être évident de trouver comment filmer ce bateau – j'imagine qu'une partie du film est tourné en studio, mais on sent tellement l'étroitesse des lieux que je ne peux pas en être sûr.

Voir les commentaires

Publié le 29 Avril 2024

Georges (Ramzy Bedia) se fait harceler par des gens à son lycée. Un jour qu'il a trouvé un pistolet mitrailleur, il les mitraille. Son pote Blaise (Éric Judor) le croise, joue avec le flingue : pas de bol, c'est lui que les flics arrêtent, et il passe 7 ans en prison.
À sa sortie, George vient le chercher à la sortie de prison. Tout a changé : les expressions ne sont plus les mêmes, la mode a changé, sa famille est partie loin de lui… Georges essaye de faire partie des Chivers, un gang de lycéens cools qui se font refaire le visage, boivent du lait, écoutent de la musique bizarre et jouent à des jeux étranges : il n'a plus envie de trainer avec un bouffon comme Blaise.

C'est le premier film de Dupieux, et tout est déjà là : un humour étrange, une Amérique plus ou moins fantasmée (c'est tourné au Québec) (Wrong, Réalité), un penchant pour les accessoires et transformations étranges (Le Daim, Incroyable mais vrai) un délire chelou autour de la cigarette (Fumer fait tousser). Le film est porté par Éric et Ramzy qui font de temps en temps leur numéro, mais c'est tout l'univers de Dupieux. C'est assez fascinant.
C'est moins esthétisant que dans la plupart de ses autres films, le travail sur la photographie est ici assez classique. Mais c'est bien fichu.

Voir les commentaires

Publié le 21 Avril 2024

Ce film en stop motion se penche sur les dernières années de Léonard de Vinci, alors qu'il est invité/envoyé à la cour du roi de France François Ier. Il y réfléchit notamment à une ville idéale, située à Rémorantin.

C'est une chouette film sur une figure incontournable (et que je trouve un peu lassante javou). L'animation en stop motion est réussie sans être époustouflante, les personnages ressemblent à ceux d'Il était une fois… la Vie. Des passages en 2D viennent ponctuer le film, sans qu'ils aient une vraie logique : ce sont parfois des rêves, parfois pas, c'est un peu étrange et confusant.
Certains passages du récit sont particulièrement peu clairs, en particulier quand Léonard dit avoir compris ce qu'est l'âme – je suis content pour lui mais moi j'ai rien compris à ce qu'il raconte.
Ici ou là je ne suis pas sûr de la véracité historique du film – et après vérification, effectivement il y a de grosses libertés prises avec l'Histoire. Je trouve ça particulièrement gênant.
Bref, c'était sympa à voir, mais rien qui me donne envie de le revoir.

Voir les commentaires

Publié le 19 Avril 2024

Quand le petit héro débarque en Laponie avec ses parents, ce n'est pas la fête : sa petite sœur fait toujours des bruits insupportables, la ville est aussi moche qu'un parking de supermarché, et il fait froid à s'en geler les poils de nez. Heureusement, il a emmené son télescope, et va pouvoir regarder le passage de l'ISS ce soir ! Si tout se passe bien…

C'est un chouette roman jeunesse, inventif, plein d'énergie et d'humour, que j'ai hâte de faire découvrir aux enfants à qui il est adressé !

Voir les commentaires

Rédigé par Vincent Sorel

Publié dans #littérature, #France